Jean-Baptiste de Châtillon, directeur financier de PSA annonce que l’entreprise lance une « petite » révolution.
« Nous passons de la voiture à la mobilité, d’une activité à un portefeuille d’activités »
La société se lance dans l’ouverture extrême de ses terrains d’actions. Pour mieux comprendre, voici la liste des offres que proposera désormais PSA :
- des garages multi-marques (concurrence avec Speedy)
- une plate-forme online de vente de véhicules d’occasion (concurrence Le Bon Coin ou La Centrale)
- un système d’auto-partage de véhicules (concurrence Drivy)
- un service spécial d’entretien des voitures ou encore un service de de voitures à la demande (concurrence Uber).
L’entreprise change complètement de cap et devance des monstres automobiles comme Ford ou General Motors. PSA est consciente des atouts considérables qu’elle détient permettant de mener à bien ce projet à 100 millions d’euros. Les marchés de l’occasion ou de l’économie partagée sont 3,5 fois plus gros que celui des véhicules neufs. L’entreprise vise les 800 000 ventes d’ici 5 ans.