Deloitte interroge la nouvelle génération sur la gouvernance des entreprises familiales dans une étude publiée en mai 2016 (lien direct vers le baromètre). 77% des dirigeants interrogés sont âgés de moins de 45 ans et sont en poste depuis moins de 3 ans. La nouvelle génération base la gouvernance autour de 3 piliers, liés à la modernité et au respect des valeurs familiales, que sont les nouvelles technologies, l’innovation et l’internationalisation de l’entreprise.
Focus sur les attentes de la nouvelle génération:
- 80% des jeunes interrogés pensent que leurs manières de diriger une société familiale seront radicalement différentes de celles de la génération différente.
- 86% pensent que la gouvernance devrait évoluer.
On découvre dans cette étude que seule une entreprise sur trois est en mesure de réussir la transmission à la génération suivante.
On ouvre son capital mais on en garde le contrôle ?
Voilà une des ambitions de la « NextGen ». Auparavant, il n’était pas exigé de faire ses preuves et ses armes dans d’autres entreprises que celle familiale. Or nous pouvons remarquer qu’aujourd’hui c’est une condition sinéquanone pour chaque jeune qui souhaite intégrer l’entreprise. L’ouverture au monde que cela procure ajouté à la capacité à être en phase avec des entrepreneurs non-familiaux est un atout considérable pour une entreprise familiale qui vise à évoluer.
Ouvrir son capital signifie pour la nouvelle génération une ouverture sur d’autres business model concluants permettant à l’entreprise de se développer vite. Pour autant, l’ouvrir n’inclue pas une perte de contrôle. Les jeunes générations sont très attachées aux valeurs intrinsèques de la famille, elles les évaluent à 4,3/5 leur importance.
La nouvelle génération est en phase avec la réalité numérique et internationale tout en souhaitant conserver les parts de leur entreprise dans le cercle strictement familial.