Actionnaires familiaux : plus jamais seuls !

développer son family business
Accueil » Coin des pros » La famille dans les entreprises familiales : à la fois une force et un frein

La famille dans les entreprises familiales : à la fois une force et un frein

PARTAGER
, / 4668
La famille dans les entreprises familiales : à la fois une force et un frein

Dans un article sur le blog entrepreneurs BIZCOVER by BNPP PARIBAS FORTIS, Vincent Molly donne des statistiques sur les entreprises familiales belges. Professeur en entreprenariat et gestion familiale d’entreprise à la KU Leuven ainsi que professeur invité en gestion financière à l’université d’Anvers, il est également co-fondateur de www.familymind.be, un site qui connecte les entreprises familiales belges.

77% des entreprises belges sont familiales, ce qui représente 45% du total des emplois du pays et un tiers du PIB de la Belgique. L’auteur nous rappelle que les entreprises nées en 1916 sont toujours actives et stables. Comment est-ce possible ? Une seule réponse : par la famille. Les entreprises familiales sont un moteur de l’économie belge.

La force des entreprises familiales

De par le fait que la famille soit impliquée dans le business, cela implique une plus grande sécurité des activités et un accord plus important aux relations avec les clients et les parties prenantes. En effet, la réputation de la famille s’inscrit dans la réputation de l’entreprise. Certaines études internationales montrent que les client accordent plus facilement leur confiance aux entreprises familiales et de ce fait elles continuent de prospérer avec toujours une vision long terme.

Les freins de l’entreprise familiale

« D’un autre côté, les entreprises familiales ne sont pas toujours des contes de fées. » – Vincent Molly

Ce qui est une force pour l’entreprise familiale peut également devenir une faiblesse. La famille peut freiner les élans d’investissements, la mise en place de stratégie plus risquées, on parle d’excès de conservatisme. Autre point sensible : l’hérédité naturelle de la direction des entreprises accordée aux enfants du fondateur sans pour autant justifier d’une réelle compétence de direction. Cette préférence familiale peut entraîner le départ de dirigeants seniors compétents.

Vincent Molly recommande lors de doutes dans la direction à donner pour une entreprise familiale : « posez-vous la question de savoir comment votre arrière-grand-père aurait réagi en 1916 ».