Cyrille Chevrillon, ancien banquier d’affaires, publie un ouvrage sur les entreprises familiales qui composent 80% des entreprises hexagonales et produisent 60% de la richesse nationale.
Le modèle du family business est mal connu et souvent montré à du doigt à tort si on prend l’exemple du mythe des 200 familles :
« Deux cents familles sont maîtresses de l’économie française et, en fait, de la politique française », lance Edouard Daladier, au congrès de Nantes du Parti radical, en 1934.
Extrait du livre de Cyrille Chevrillon – « Les 100 000 familles : Plaidoyer pour l’entreprise familiale » :
Vision de long terme, solidarité, pérennité du projet, proximité avec le tissu économique local, plus grande liberté vis-à-vis des marchés financiers, relations sociales plus harmonieuses, souplesse d’adaptation, rapidité de décision et de mouvement, diversité du recrutement et patriotisme : autant d’atouts par rapport aux entreprises cotées en bourse, détenues par des actionnaires professionnels (fonds d’investissements ou autres) qui se retrouvent sous la pression constante de leurs actionnaires avides de dividendes à court-terme.
L’ignorance et le mépris dans lesquels sont tenues les entreprises familiales en France vont de pair avec l’hypertrophie des grandes entreprises et des services de l’Etat. Conséquences : le déclin de notre industrie et des créations d’emplois, ainsi que l’impuissance à remonter dans le train de la croissance.
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